lundi, novembre 30, 2009

Perdre est un question de méthode


Auteur : Santiago Gamboa
Edition : Points
Parution : 2009















Quatrième de couverture :
Victor Silanpa est détective, journaliste à ses heures, un brin escroc et franchement désabusé. Un matin brumeux, la découverte d'un cadavre crucifié et empalé sur les rives du Sisga ranime sa soif de justice. Aidé de Quica, une jeune prostituée qui le tient sous son charme, il enquête dans les bas-fonds de Bogota, allant jusqu'à déjouer la machination de puissants politiciens véreux.

Mon avis :
J'ai lu ce roman dans le cadre d'un partenariat entre les éditions Points et Livraddict.
Je n'avais jamais lu de roman noir auparavant.

L'action arrive dès les premiers pages avec la découverte d'un cadavre empalé au bord d'un lac. On découvre assez rapidement que ce meurtre est lié à des terrains que plusieurs personnes cherchent à obtenir. L'enquête va nous mener au coeur d'un univers très sombre et corrumpu.
J'ai eu du mal à suivre le déroulement de l'enquête, j'ai trouvé cette histoire de terrains trop compliquée. Même en ayant terminé le roman, je n'ai pas tout compris.

Parlons maintenant des personnages. N'ayant pas l'habitude des noms espagnols, je les ai confondu tout au long du roman, ca ne m'a pas aidé à comprendre. Je regrette de ne pas avoir fait une fiche pour mieux m'y retrouver.
L'enquête est menée par Victor Silanpa. Je me suis attachée à ce personnage, en particulier grâce à sa relation avec Monica. Il ne s'occupe pas d'elle et la laisse souvent seule, ses sentiments pour elle sont très forts, il est effondré quand elle le quitte. Silanpa est un personnage torturé, il a honte de son travail, est alcoolique... Je l'ai trouvé vraiment intéressant.
Silanpa est assisté dans son enquête par Estupiñan. Les deux hommes se rencontrent au début du roman, lorsque Estupiñan, dont le frère a disparu, va examiner le cadavre. Il apporte un peu de légereté à ce roman très sombre.
J'ai également été touchée par Quica, jeune femme qui se débrouille comme elle peut pour survivre.

L'enquête est entrecoupée de chapitres où le capitaine Aristophane Moya raconte son histoire. Ces passages étaient très agréables à lire, mais j'ai eu du mal à voir leur utilité. A la fin du roman il y a juste un tout petit lien entre cette biographie et l'enquête. Ca m'a déçue, j'attendais plus.

Quelques remarques sur la quatrième de couverture. J'ai été surprise par certains éléments qui ne correspondent pas bien au roman. En effet, Silanpa est aidé dans son enquête par Estupiñan, pas par Quica. Et c'est Monica "qui le tient sous son charme" et non Quica.

J'ai lu très vite le premier tiers du roman, puis je m'en suis lassée, je n'en pouvais plus de ces histoires de terrains. J'ai quand même fini assez vite, je voulais connaitre le dénouement.
Globalement je n'ai pas apprécié cette lecture. J'ai été trop gênée par mes difficultés à comprendre et par l'univers très sombre. Peut être que c'est les romans noirs en général que je n'apprécie pas; il faudrait que j'en lise au moins un autre pour comparer (j'attends vos suggestions).

Je remercie les éditions Points et Livraddict pour cette lecture. Même si je ne l'ai pas particulièrement appréciée, je suis contente d'avoir découvert un nouveau genre de roman policier.

3 commentaires:

Nathalie a dit…

Tes remarques sont globalement les mêmes que les miennes, à part que mon opinion est finalement plus positive. Je ne suis pas non plus une spécialiste du roman noir, mais comme toi, je ne suis pas encore sûre que ce soit un genre pour moi et j'attends les suggestions pour persévérer dans cette voie...

Pauline a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec toi^^
On s'y perd, on part heureux et on se lasse vite... etc

Frankie a dit…

Assez mitigée aussi par cette histoire qui repose finalement sur cette histoire de terrains. Aucun personnage n'est vraiment attachant, on confond tous les noms et on s'ennuie un peu à lire le roman.