Auteur : Evelyn Waugh
Titre original : The Loved One
Traducteur : Dominique Aury
Edition : Robert Laffont
Collection : Pavillons poche
Parution : 2010
Prix : 7,89 euros
Quatrième de couverture :
Prendre pour sujet d'une comédie, noire certes, une question aussi grave et sérieuse que les rites funéraires, il fallait oser : Evelyn Waugh, le génial écrivain britannique, catholique fervent et auteur de l'inoubliable Retour à Brideshead l'a fait.
Sans doute cet humoriste à froid, laissant pour une fois en paix ses compatriotes de la blanche Albion, choisit-il ici comme cible l'Amérique, où les choses ont pris une dimension telle qu'elles en deviennent outragueusement cocasses. Aussi bien est-ce en se retenant - mal ! - de pouffer de rire que l'on suit, dans ce roman aussi férore que drôle, les mésaventures de Dennis Barlow.
Le jeune homme quitte son poste aux Bienheureux Halliers, entreprise de pompes funebres pour animaux, pour se rendre aux Celestes Pourpris de Los Angeles dans le but d'aider à l'organisation des obsèques de son ami Francis, employé modèle d'un studio de cinéma, qui s'est pendu après avori appris son licenciement. Au-delà du cas d'espèce, Evelyn Waugh s'en prend avec une jubilation non dissimulée aux travers de la civilisation contemporaine. Comment ne pas l'accompagner ?
Sans doute cet humoriste à froid, laissant pour une fois en paix ses compatriotes de la blanche Albion, choisit-il ici comme cible l'Amérique, où les choses ont pris une dimension telle qu'elles en deviennent outragueusement cocasses. Aussi bien est-ce en se retenant - mal ! - de pouffer de rire que l'on suit, dans ce roman aussi férore que drôle, les mésaventures de Dennis Barlow.
Le jeune homme quitte son poste aux Bienheureux Halliers, entreprise de pompes funebres pour animaux, pour se rendre aux Celestes Pourpris de Los Angeles dans le but d'aider à l'organisation des obsèques de son ami Francis, employé modèle d'un studio de cinéma, qui s'est pendu après avori appris son licenciement. Au-delà du cas d'espèce, Evelyn Waugh s'en prend avec une jubilation non dissimulée aux travers de la civilisation contemporaine. Comment ne pas l'accompagner ?
Mon avis :
J'ai lu ce roman dans le cadre d'un partenariat entre Blog-O-Book et les éditions Robert Laffont.
Je ne connaissais pas Evelyn Waugh mais le résumé de quatrième de couverture m'a immédiatement attirée et intrigué. Ce fut un très bon moment de lecture.
Ce roman est bourré d'humour noir. L'auteur critique ici la société américaine, en s'interessant en particulier aux pompes funèbres. Nous avons d'un coté les Bienheureux Halliers, où travaille Dennis Barlow et les Celestes Pourpris, pompes funèbres pour êtres humains où Dennis se rend pour préparer les funérailles d'un ami. L'auteur pointe aussi du doigt les licenciements abusifs, l'intolérance, les gourous et beaucoup d'autres choses.
J'ai vraiment adoré le style de l'auteur, plein de cynisme et d'humour noir, ce court roman se dévore très rapidement. Je vous encourage à le lire, c'est vraiment un coup de coeur pour moi.
Je remercie les éditions Robert Laffont et Blog-O-Book pour cette découverte.
Je ne connaissais pas Evelyn Waugh mais le résumé de quatrième de couverture m'a immédiatement attirée et intrigué. Ce fut un très bon moment de lecture.
Ce roman est bourré d'humour noir. L'auteur critique ici la société américaine, en s'interessant en particulier aux pompes funèbres. Nous avons d'un coté les Bienheureux Halliers, où travaille Dennis Barlow et les Celestes Pourpris, pompes funèbres pour êtres humains où Dennis se rend pour préparer les funérailles d'un ami. L'auteur pointe aussi du doigt les licenciements abusifs, l'intolérance, les gourous et beaucoup d'autres choses.
J'ai vraiment adoré le style de l'auteur, plein de cynisme et d'humour noir, ce court roman se dévore très rapidement. Je vous encourage à le lire, c'est vraiment un coup de coeur pour moi.
Je remercie les éditions Robert Laffont et Blog-O-Book pour cette découverte.
_ Puis-je vous être utile à quelque chose ?
_ Je suis venu pour des obsèques.
_ Est-ce pour vous ?
_ Surement pas. Est-ce que j'ai l'air tellement moribond ?
_ Plait-il ?
_ Est-ce que j'ai l'air d'être sur le point de mourir ?
_ Vous êtes sûr qu'on pourra le rendre présentable ?
_ Nous avons eu le mois dernier un Cher Disparu noyé. Il avait été un mois dans la mer et on ne l'avait identifié que grâce à son bracelet-montre.[...] Il aurait sauté sur une bombe atomique, qu'ils en feraient quelque chose.
2 commentaires:
Un livre visiblement très drôle, d'aileurs les extraits m'ont fait sourire; mais le thème me rebute vraiment.
Ah, ça m'accroche tout ça! Je garde un excellent souvenir d'un autre roman d'Evelyn Waugh; il faudra que je me souvienne de celui-ci! Merci pour le tuyau!
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